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, contribution 27 - Vincent Lurquin

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Vincent LURQUIN

Juste un petit mot, puisque j’ai choisi d’être à la CPI, mais du côté des victimes. Je crois vraiment essentielle cette place de représentant légal. Mais symboliquement, c’est dommage, parce que d’un côté vous avez des avocats, de l’autre côté, au niveau des victimes, vous avez une représentation légale. Donc on ne parle même pas d’avocats par rapport à cela.

La victime, au niveau du TPIR, doit passer par le statut de témoin. Nous avons obtenu, au niveau de la Cour pénale, le fait que la victime puisse avoir une parole propre. Elle doit évidemment avoir une identité, notamment par rapport au Procureur. Je crois que les problèmes que nous analysions hier à propos des poursuites vont être différents du fait que la victime, effectivement, peut être représentée, peut participer et faire entendre sa voix par rapport à cela.

Donc, je crois que c’est un challenge extraordinaire, Madame Arbia le sait par rapport à la CPI. Je suis d’accord avec François, ce sera difficile, mais je crois qu’il faut vraiment tout faire pour permettre à ces représentants légaux des victimes d’exister, d’avoir les moyens, d’avoir cette voie supplémentaire par rapport aux tribunaux internationaux ad hoc.