Pr BURRIN :

Excellence, Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la plus cordiale bienvenue à ce colloque international sur le Tribunal pénal international pour le Rwanda.

Je suis particulièrement heureux de vous saluer, de saluer cette assistance composée de personnalités très distinguées, pour certaines d’entre elles venues de très loin, qui vont nous apporter le fruit de leurs
observations et de leurs réflexions sur le Tribunal pénal international pour le Rwanda.

Ce colloque est le fruit d’une coopération menée de manière exemplaire par ses organisateurs entre l’Institut d’Étude du Développement Économique et Social de l’Université Paris I, l’Institut de hautes
études internationales et du développement de Genève, dont je suis le directeur, et l’Académie de droit
international humanitaire et des droits humains, organe que nous avons créé conjointement,
l’Université de Genève et notre institut. J’aimerais en remercier particulièrement Vincent Chetail.

Ce colloque me frappe non seulement par la qualité de ses intervenants, mais par son actualité, son à-
propos, puisqu’il s’agit de tirer un bilan, de faire un inventaire des résultats que le Tribunal a accomplis
au cours des dernières années, et de le faire dans le cadre discret d’un colloque fermé en suivant, en
quelque sorte, les règles de Chatham house. Je pense que cet exercice est du meilleur augure puisqu’il
permettra d’avoir une discussion ouverte et approfondie sur ce que l’expérience de ce Tribunal peut
apporter à la construction ou au fonctionnement de la justice internationale dans les décennies à venir.

Je voudrais donc vous souhaiter deux journées de très haute tenue, et espérer que, de cette
discussion, sortent les moyens d’améliorer le fonctionnement de la justice internationale.

Permettez-moi de passer la parole à la vice-présidente de l’Université Paris I, notre co-organisateur, Madame Yvonne Flour.