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Merci. Je ne voudrais pas que tout le temps soit accaparé par les questions de détention, mais je ne peux pas, quand même, m’empêcher de revenir là-dessus. Quand j’entends les hésitations de certains, encore, à affronter le problème de cette durée de détention, je crois que c’est pour éviter un point qui est une marque de honte assez indélébile sur ce Tribunal. Dans ce sens-là, le TPIR laisse le pire des bilans de tous les tribunaux. J’espère qu’il sera le contre-exemple pour tous les autres tribunaux.
Le Juge Vandermeersch des deux cas totalisant la plus longue détention, 14 ans. Mais le problème au TPIR (...)
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- contribution 27
(NSANZUWERA François-Xavier)
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Je voudrais réagir rapidement sur la question qui a été posée par le Procureur Muna cet après-midi et aussi sur l’intervention de Thierry tout à l’heure sur l’écriture de l’histoire du génocide.
Sur la question tout d’abord du Procureur Muna de savoir si le Tribunal a atteint les objectifs de réconciliation au Rwanda. Je me suis senti interpellé en tant que rwandais et, surtout, pour avoir traversé le génocide de l’intérieur.
Contrairement à plusieurs participants, car j’ai senti un climat de pessimisme, je peux prétendre être le plus optimiste de la salle. J’estime en effet que le pire est derrière moi. (...)
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One of the issues that was raised was about the whole question of pre and post custody trial delays and the actual delays in the model of criminal justice. I don’t think that we necessarily must accept that the Arusha model is a model that seconds delayed justice. There are a number of reasons why I say so. I think that, as a premise, we cannot, coming from different background, human rights and so on, accept that international criminal justice is a delayed model of delivering justice. For a number of reasons.
I think we must accept that international criminal justice offers the highest (...)
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Monsieur le Président, très brièvement sur ce qui avez annoncé dans votre introduction et pour faire suite à l’intervention de François-Xavier Nsanzuwera.
Il dit effectivement que ceux qui écrivent l’histoire, ce sont les témoins, qu’ils soient de l’accusation ou qu’ils soient de la défense. Encore faut-il qu’il y ait des archives et qu’on traite ces archives. Vous l’aviez dit en début, qu’en est-il par rapport à cela ? Est-ce que l’on pourrait répondre ? Est-ce qu’il des garanties par rapport à ces archives ? Est-ce que cette histoire, grâce à cela, pourrait être écrite (...)
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Monsieur le Président, je ne voulais pas qu’on termine sans mentionner l’importance du recours en appel. Je note que c’est marqué même dans la liste des sujets à aborder. Je ne vais pas en parler très longuement, mais je voulais quand même tout simplement évoquer ce recours qui est très important.
Moi, j’ai commencé dans les procès, au début, devant ce Tribunal, mais plus récemment, j’ai travaillé dans les appels. Je peux mentionner qu’il y a, en gros, deux types d’appels : les appels interlocutoires et les appels après jugement.
Je dois dire que les appels interlocutoires peuvent être très utiles. Un des (...)
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Je vous remercie. C’est pour revenir sur ce que François-Xavier Nsanzuwera vient de dire. Il disait que la vraie histoire du génocide sera écrite par les témoins qui viennent déposer au TPIR. Je voulais en parler ce matin dans ce que j’avais appelé « relations de travail avec les parties », je veux dire le procureur et la défense. Effectivement, j’abonde dans le même sens que François, mais il faudrait que, pour l’héritage que ce Tribunal doit laisser au Rwanda, l’on pense à transcrire les dépositions des témoins qui sont faites en kinyarwanda.
Comme je vous le disais, lorsque nous, les interprètes de la (...)
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Les crimes au Rwanda, en 1994, sont des crimes contre l’humanité. Ça a été rappelé maintes fois. C’est dire donc que les efforts qui sont faits par les États africains méritent d’être salués. Et je puis vous dire que le Mali, qui fait partie des pays les plus pauvres, a contribué avec son budget pour améliorer les conditions de détention de nos condamnés.
Ceci dit, je suis d’accord avec le Bâtonnier Haguma quand il dit que le Rwanda a construit une prison moderne. Je le sais bien, par l’intervention des Pays-Bas. Et il n’est pas impossible, devrais-je dire, et comme l’a dit tout à l’heure Amoussouga, c’est (...)
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Merci, Monsieur le Président ; merci cher Vincent ; et merci également pour l’organisation de ce superbe colloque. Je vais essayer de ne pas parler trop vite pour les sténotypistes et je salue d’ailleurs au passage leur travail.
Donc, c’est un vague théoricien qui va vous parler, selon les mots de Madame Del Ponte ce matin, pour qualifier les universitaires.
Jean-Pierre Getti, qui avait présidé la première session n’est plus présent. Moi-même, je devrai quitter cette salle vers 15 heures, et je vous prie de bien vouloir m’en excuser. Il m’avait laissé quelques notes mais nous avons peu de temps. Je (...)
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Je voudrais commencer par dire que, assurément, si l’idée de ce colloque est venue d’un très petit groupe de personnes, il ne faut pas s’y restreindre. Dès le départ, le projet de colloque a été débattu avec les responsables du TPIR. C’est à la fin 2007 je crois, que j’en ai débattu pour la première fois avec le Procureur Jallow, avec Adama Dieng, avec le juge Møse, avec Roland Amoussouga et avec Richard Karegyesa. Cette idée a fait l’unanimité. Donc, ce n’est pas du tout un « colloque Guichaoua », excusez moi, c’est d’abord un « colloque TPIR ». Je tiens vraiment à le dire pour une raison simple : c’est (...)