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contribution 16 - ARBIA Silvana

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Silvana ARBIA

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Ce que dit Adama, ce n’est pas une perspective, mais c’est déjà avéré. L’année dernière, quand il y a eu une décision devant la Chambre de première instance concernant Lubanga pour sa mise en liberté, on ne trouvait pas un État prêt à l’accueillir. Il ne savait pas où aller.

Je voudrais à ce propos dire combien il est difficile quelquefois de trouver un accord entre le Procureur et la Défense, notamment dans la négociation pour le plaidoyer de culpabilité s’agissant du crime de génocide. Quelqu’un qui est soupçonné ou condamné pour génocide crée une situation dans laquelle l’accusé ou le condamné aura beaucoup de mal à se projeter dans l’avenir... C’est à dire que le problème de la réhabilitation n’est pas considéré au niveau de la justice pénale internationale.